Bonjour à tous et à toutes ! Comme vous avez pu le remarquer dès hier en fin d’après-midi, l’article 44 renvoie sur mon nouveau blog car enfin le petit dernier vient de mettre le nez dehors. On l’attendait avec impatience car nous ne savions pas quand il allait naitre exactement. La nouvelle lune du 3 décembre y est probablement pour quelque chose ainsi que quelques commentaires démontrant un ras le bol réel.
En effet, la remise en place des commentaires a été le signe précurseur (la perte des eaux) prévenant de l’arrivée prochaine du petiot. Maintenant il est là et il a commencé à brailler quelques articles qui traitent uniquement de l’égo et du comment on va faire pour le mettre au rancard et si possible d’une manière permanente. Il semblerait aussi que des articles relatifs au corps de manifestation viendront prochainement car, à l’image du bébé, il faut bien que le squelette se développe aussi.
Je ne vous dis pas tout ici car ce n’est qu’une actu mais il semblerait que les lignes directrices soient enfin suffisamment claires pour que je puisse enfin revenir à ma verve de l’avant monsieur Bleu. En effet, les 3 premiers mois en sa compagnie n’ont eu que pour objectif de me sortir de mes rails de prof. Cela faisant lorsque je fus pris en main par le Grand Dragon de Véga, j’ai pu me remettre à bloguer sur ce blog qui avait pour objectif de rester connecter avec ma fibre pédagogique mais où j’avais encore le frein à main posé par monsieur Bleu.
Le fait que je sois définitivement libéré de son contrat le 21 novembre dernier m’a donc permis de retrouver à 100% mes “vibrations” en tant que pédagogue et la naissance du petit dernier. Je vais donc vous donner un petit exemple de comment s’est passé cette période “de classe” équivalent à une grossesse de 9 mois. 3 mois à fond pour monsieur Bleu en l’ayant comme maître puis 6 mois comme surveillant car j’étais passé dans une autre classe.
Cette “saison” fut très riche d’enseignement et je suis très loin d’avoir rapporté tout ce qui m’est arrivé et quelles ont été les nombreux déclics de compréhension que j’ai pu avoir. Pendant toute cette période, j’ai été un élève d’où cette impossibilité de bloguer en tant que prof. La 1ère période fut donc l’arrêt assez brutal de ma façon de faire d’avant et la seconde période avait pour but de conserver le flux minimal afin que je n’oublie pas ma fonction de prof-pédagogue.
Mais maintenant l’école est finie et je peux de nouveau reprendre mes activités en totale liberté. En d’autres termes le petit zoziau a été relâché de la cage. Il me faut donc reprendre la musique des vidéos, des dessins et des audios. C’est vrai, que je suis un peu rouillé ainsi que mon ordi car, entre temps, ce dernier m’a fait des coups de Trafalgar comme tout ordinateur qui se respecte.
Il faut dire qu’il a les connecteurs qui lâchent les uns après les autres (port Ethernet, sortie audio et maintenant port USB) sans compter des conflits de programmes (office 2003 avec office 2010) et autres broutilles classiques dûes au mise à jour automatique de Windows 7. Bref, il faut dire qu’il n’est plus très jeune et qu’il a du kilométrage au compteur. Cependant, il y a 2 ans j’avais quand même investi dans un autre portable de secours mais ce dernier s’est fait virolé au point d’en devenir inutilisable.
En gros, il y a 2 mois j’étais à la limite d’arrêter de bloguer pour cause de ne plus avoir un ordi en état de marche. Ainsi bon gré, mal gré, j’ai réussi à faire avec d’abord en arrivant à dévéroler le second portable mais je ne peux y mettre mon programme de Camtasia (logiciel qui me permet de fabriquer les vidéos) par exemple car à chaque tentative d’installation, il refuse de fonctionner.
Je blogue donc toujours à partir de l’ancien mais ce dernier outre qu’il m’a évacué Office 2003 (logiciel avec lequel je fais tous mes dessins car Office 2010 est une usine à gaz à ce niveau) fait en sorte que je n’ai absolument plus les conditions idéales pour produire correctement et rapidement. Le second point est comme je n’ai pu mettre en temps réel tout ce que j’ai vécu pendant la saison de classe car j’ai les clusters mémoriels qui déménagent. Dit autrement, j’ai quasiment perdu la mémoire des détails de tout ce qui s’est passé. Même les points essentiels me sont devenus flous.
Alors qu’est-ce que cela impacte par rapport à vous ? La réponse est simple : je suis incapable de retracer le chemin que j’ai suivi pour arriver là où j’en suis actuellement. Ainsi mon nouveau blog part d’un certain niveau de compréhension qui peut paraître un peu inaccessible pour un certain nombre. J’en suis désolé d’abord et secundo, ce qui m’est arrivé pendant les cours restera dans l’oubli du passé.
Ainsi toutes les rencontres, tous les personnages et tous les exercices effectués se voient mettre un voile dessus pour l’éternité. En effet, cette période de classe a été pour moi un enfermement dans le sens que je ne pouvais sortir de l’école et ainsi faire et dire ce que je voulais mais d’un autre côté elle a été la propulsion à un autre niveau de jeu. Aussi si on me demandait si j’avais la possibilité de remonter le temps en arrière, je choisirai exactement la même route malgré la paire de menotte et le scotch que l’on m’a mis sur la bouche…
En effet, il m’a fallu bien des fois ravaler ma salive, encaisser les insultes et le dénigrement pour ne pas dire les crachats virulents de certains mais cela m’a permis de découvrir comment transmuter certaines formes de colère, certaines formes d’attaques qui en temps normal auraient fait de la viande hachée de mes adversaires. Non, j’étais ligoté, menotté, enchainé. C’est en soi pas agréable du tout mais d’un autre côté tu découvres ainsi d’une manière réelle et palpable que sous une apparente gentillesse se cachait un fauve aux griffes très affûtées.
Transmuter cette violence intérieure n’a pas été de tout repos mais elle a été source d’un apaisement profond au point que maintenant je me fous totalement des attaques que l’on puisse me faire. Bien au contraire, je sourie et je me dis comment j’ai pu faire pour appartenir à ce monde de brutes tout en pensant que je n’était pas une brute moi-même. Je savais que l’on aimait mes baffes alors je ne me retenais pas alors imaginez quand on vous enchaine et que vous ne pouvez même pas tendre le bras….
En d’autres termes, j’ai suivi comme une sorte de rééducation afin que je puisse réorienter mes impulsions primaires vers des fréquences plus “unitaires” diront nous. Notre pire ennemi est en nous et pas dans les autres. Il est donc inutile d’aller bastonner les autres car cela ne règle en aucun cas le problème mais, en fait, ne fait que l’amplifier. C’est ainsi que j’ai pu voir combien l’égo nous manipule et combien il est vicelard.
J’ai pu le regarder dans les yeux et découvrir qu’il n’avait pas plus d’existence que cela. En effet, il est aussi fort que la peur que nous en avons. Il est aussi grand que nous nous abaissons à lui donner tous nos pouvoirs. En fait, il est un fantôme de papier PQ et il suffit de peu pour qu’il se ratatine, se déchire et se décompose sous vos yeux. C’est juste une histoire de procédure à suivre sinon, si vous jetez le rouleau de PQ entier, ce con il va vous boucher carrément l’évacuation du trône…
Bref, je reprends donc la route là où je l’avais laissé sur 345D en février dernier et je rapatrie quelques bricoles (en chapitre 14 et 15) comme je l’avais annoncé) tout en commençant le chapitre 16 sur ce nouveau blog dédié à l’unification finale que j’ai nommée intégrale. En effet, la quasi totalité des enseignements nécessaires à notre unification a été transmis à l’humanité et tous, sans exception, ont fait plouf…
Pourquoi plouf ? Parce que justement aucun d’entre eux n’a été suffisamment mis en relation avec les autres. C’est à l’image d’une barque (nous) mis sur un fleuve (la Vie) et dont les planches ou carrément la structure est pourrie jusqu’à l’os. Tout nouvel enseignement correspond à une planche où à une pièce du bateau et la difficulté est que lorsque tu changes une planche à un endroit ça n’empêche pas le bateau de prendre l’eau car d’autres voies d’eau se font jour en permanence et surtout quand en plus tu joues du marteau.
Dit autrement, ce n’est qu’après avoir changer suffisamment de planches et d’éléments défectueux que progressivement la barque ne se remplie plus. Mais pour cela, il faut être sur plusieurs chantiers à la fois tout en ayant une vue d’ensemble. Or, la vue d’ensemble est difficile pour la majorité car en étant focaliser sur une planche précise (et en y restant trop longtemps), on en oublie que les autres morceaux continuent à se dégrader.
Il faut donc avoir du recul et prendre le meilleur de tout ce qui est disponible et cela sans s’attarder dans le fignolage dans un premier temps. Puis, secundo, il faut virer l’inspecteur des travaux finis qui sous couvert de voir si la planche nouvelle que vous avez fixée est correctement placée y va à coup de pioche. Cet inspecteur (assisté de son grouillot de technicien, le mental-égo) est l’égo lui-même.
En clair, en virant l’égo par dessus bord, d’abord tu auras un emmerdeur de moins sur les bras et secundo son technicien au lieu de te faire chier pour savoir si ce que tu as fait est bien fait ou pas, se mettra à te donner un coup de main directement. Ainsi, il saura que ce sera bien fait du premier coup et tu auras transformé un “fonctionnaire chiant et scrupuleux” en associé qui prendra plaisir à renflouer l’épave que tu étais devenu.
Donc, je vous enjoins à aller sur mon nouveau blog qui détaille comment virer l’emmerdeur, le jamais content et le toujours grand porteur de conseils bidons, de votre embarcation. Cela ne vous empêchera pas, bien sûr, de continuer à rafistoler le bateau (le corps de manifestation) car il est en piteux état. Mais bon, tant que ça flotte c’est bon signe !!!
Laurent DUREAU
3 Commentaires
Agnès
5 décembre 2013 à 19 h 44 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Merci, merci ! 😉
Teo
5 décembre 2013 à 21 h 21 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Bonjour Laurent,
à propos de windows, connais-tu Ubuntu comme système d’exploitation, la dernière version est sur http://www.ubuntu-fr.org/
C’est un système stable et adaptable à des ordis même anciens…
Teo
TONIN Daniel
6 décembre 2013 à 0 h 16 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Je pense que … mais Bonjour d’abord a tous tes naufrages qui ton suivi comme moi d’ailleurs.
Ejecter du hors bords apres avoir vomis pas possible et restant dans les vagues sans aucun secours
seul avec des larmes noires et voila donc que tu nous propose une epave toute rafistolee.
Je vois bien la, ta main tendue pour me repecher moi et mes egaux rescapes eux aussi du naufrage.
Mais entre un desert ou la mer je prefere le confort retrouver derriere mon ordi lui aussi survivant pour lire tous ces delires verites du divin sur mon divan.
Moi aussi je t’aime LOLO.